Blaye au comptoir à bordeaux, une 12ème édition record !

Jeudi 8 et vendredi 9 février derniers, les Vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux se sont invités dans les bars à vin, restaurants et caves de Bordeaux afin d’aller à la rencontre des consommateurs et faire découvrir les vins de l’appellation.

Aux incontournables établissements partenaires tels que le restaurant Le Noailles, où Nathalie Feydieu, Vigneronne du Domaine Le Taillou, fait déguster ses vins depuis plusieurs années ou le bar à vin Au Bon Jaja où les fidèles retrouvent chaque année Vincent L’Amouller, Vigneron du Château Frédignac, se sont ajoutés une vingtaine de nouveaux établissements.

Un record de duos établissements – vignerons !

Au total, les Bordelais avaient le choix entre cinquante établissements pour rencontrer les Vignerons de l’appellation, un record ! Parmi ces duos, on retrouvait Le Familia, la nouvelle brasserie située au cœur des Halles de Bacalan, qui a accueilli pour sa première année Laetitia Mauriac, Vigneronne du Château La Levrette, le bar à vin Les Doux Secrets d’Hélène où Katia Dupuy-Bonnet, Vigneronne du Château Fouché, s’est installée pendant deux jours et la cave Bordeaux Magnum, située dans le Triangle d’Or de Bordeaux, où Julien Bonneau, Vigneron du Château Haut-Grelot, a fait déguster ses vins à la clientèle.

Durant deux jours, ce sont près de 20 000 verres de vin de Blaye Côtes de Bordeaux qui ont été dégustés dans une ambiance chaleureuse placée sous le signe du partage, de l’échange et de la joie de vivre !

Cet événement annuel est devenu depuis plus de 10 ans le rendez-vous incontournable du mois de février dans la capitale girondine.

(RE)DÉCOUVREZ LES PLUS BELLES PHOTOS DE L’OPÉRATION EN CLIQUANT ICI.

Et plus encore ! Blaye au Comptoir a lieu depuis plus de 20 ans à Paris et depuis l’an dernier en Belgique.

Rendez-vous jeudi 7 et vendredi 8 juin 2018 pour Blaye au Comptoir à Bruxelles !

Asperges du blayais et vin de blaye côtes de bordeaux : un assemblage parfait

L’histoire des vins de Blaye Côtes de Bordeaux et des asperges du Blayais est aussi vieille que la terre qui les fait naître. Une particularité locale qui fait que les asparagiculteurs (producteurs d’asperges) sont bien souvent des viticulteurs. Quand le patrimoine culinaire de la Haute Gironde se mêle au patrimoine viticoleissu du même terroir : l’assemblage ne peut être que parfait.

Les produits phares du blayais, le vin et l’asperge

Qu’elles soient précoces ou tardives, petites ou grosses ou encore à tête blanche ou violette, la renommée de l’asperge du Blayais n’est plus à faire. Sa tendreté, sa douceur et son goût sucré se dégustent depuis des générations. Chaque année, entre mars et juin, les 75 producteurs sortent quelque 800 tonnes d’asperges de terre. Pourtant, seuls 200 hectares sont cultivés sur des terres familiales.Véronique Camus, propriétaire du Domaine de Tout L’y Faut, à Marcillac, est l’une de ces productrices. Elle cultive 3 hectares et demi d’asperges du Blayais depuis 1998, juste à côté de ses 20 hectares de vignes de Blaye Côtes de Bordeaux.

« L’asperge du Blayais attire une clientèle qui vient découvrir autre chose que le vin. Cela nous permet de l’accompagner dans sa découverte des vins de Blaye Côtes de Bordeaux. On donne aux gens des idées de dégustations culinaires et viticoles. » Véronique Camus, viticultrice et productrice d’asperges

Blaye côtes de Bordeaux et asperges du blayais : une cuisine du terroir

Deux produits sur un terroir : c’est tout naturellement que l’asperge du Blayaisinspire les plus grands amateurs de vins de Blaye Côtes de Bordeaux. Depuis 1968, Jean-Pierre Xiradakis vient chercher ses asperges fraîches dans le Blayais pour son fameux restaurant La Tupina à Bordeaux. Il faut dire que ce natif de Blaye est un défenseur de la première heure des produits du Sud-Ouest. L’asperge fait partie du patrimoine gastronomique qu’il défend, de cette « cuisine paysanne » que faisait sa mère. Et chez lui, vous la consommerez tout simplement en salade vinaigrette.

« Depuis 10 ans, on achète les grosses asperges de Blaye. On les mange quasiment natures et très fraîches. Elles sont sucrées avec un goût absolument délicieux et inimitable. Il n’y a pas d’autres légumes avec un tel parfum. » Jean-Pierre Xiradakis, patron de la Tupina à Bordeaux

Et bien sûr, pour ce cuisinier de formation, l’asperge du Blayais s’accorde parfaitement avec un Blaye Côtes de Bordeaux blanc, c’est le mariage « idéal ». Découvrez la recette !

Vin et asperge du blayais : « un mariage en parfaite harmonie »

En 2015, l’asperge du Blayais est devenue une marque collective, une Indication Géographique Protégée. Cette IGP nationale deviendra européenne dans le courant de l’année 2016.

« Blaye Côtes de Bordeaux est une appellation d’origine, l’asperge l’est aussi maintenant. Il faut mutualiser les démarches de qualité dans les différents événements, faire goûter les deux produits aux consommateurs afin de leur montrer que c’est un mariage en parfaite harmonie. » Danielle Bouillac, productrice d’asperges, viticultrice des Vignobles Bouillac et Présidente de l’APAB, l’Association de Producteurs d’Asperges du Blayais

Une harmonie à retrouver lors de la prochaine édition de la Fête de l’Asperge du Blayais, mais également auPrintemps des Vins de Blaye !

La « nouvelle » Maison du vin est arrivée !

Depuis plus de 15 ans, la Maison du Vin de Blaye est la vitrine des vins de l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux. En cette fin d’année 2016, la Maison du Vinfait peau neuve, du sol au plafond, en passant par le mobilier. Vous n’allez plus la reconnaître ! Moderniser la Maison du Vin, c’est nous permettre de vous accueillir dans les meilleures conditions, en conservant l’esprit convivial, accessible et chaleureux de ce lieu emblématique du territoire.

Lieu de partage entre vignerons et clients occasionnels ou fidèles, touristes français, et, de plus en plus, étrangers, cette « nouvelle » Maison du Vin de Blaye sera, nous l’espérons, aussi la vôtre !

Ce projet ambitieux nous a conduit à repenser intégralement l’aménagement des lieux. Comptoir central avec espace de dégustation, classement par style de vins, tablette tactile, cave à vins réfrigérée en libre-service pour les vins blancs, les nouveautés sont nombreuses. Venez les découvrir !

Enfin, l’objectif de ce réaménagement est aussi d’accueillir dans les meilleures conditions les personnes à mobilité réduite en proposant notamment un comptoir de caisse adapté et l’espace dégustation en rez-de-chaussée.

Une plateforme œnotouristique pour l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux

Depuis plusieurs années maintenant, l’Œnotourisme est devenu pour l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux un vrai axe de développement. Les vignerons ont bien compris l’intérêt de cette nouvelle forme de tourisme qui valorise autant le patrimoine que le vignoble. Le Fleuvele Vin et la Citadelle sont trois atouts majeurs de notre territoire qui s’affirme chaque jour un peu plus comme un lieu de visite incontournable pour les touristes.

La labellisation Unesco de la Citadelle de Blaye en 2008, la valorisation du Clos de l’Échauguette (vignoble biologique et pédagogique au sein de cette Citadelle), le développement important du tourisme fluvial, le lancement de la « Route des Vins de Bordeaux en Blaye et Bourg » et l’ouverture récente de la Cité du Vin à Bordeaux sont autant de raisons de croire en des perspectives d’avenir prometteuses pour l’œnotourisme en Blaye Côtes de Bordeaux.

À ce titre, et sur une des appellations les plus vastes du Bordelais, la Maison du Vin de Blaye se positionne comme un réel repère et un espace d’accueil de référence naturel pour les adeptes du tourisme vitivinicole.

Blaye côtes de bordeaux, vignerons « nouvelle génération »

Dans l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux, le trentenaire Nicolas Vergez est l’un des plus jeunes vignerons. Ce passionné travaille avec son père depuis trois ans. Il nous explique comment les différentes générations s’enrichissent mutuellement.

La passion de la vigne transmise d’une génération à l’autre

L’expérience et la passion des vins de Blaye Côtes de Bordeaux, Nicolas Vergez, les tient de son père. Aujourd’hui co-gérant de la propriété du Château La Cassagne-Boutet, il explique avoir : « grandi dans une exploitation viticole. Depuis tout jeune j’ai appris un peu sur le tas, je suis curieux et ça m’a toujours intéressé ». Nicolas Vergez a ainsi pu découvrir les caprices de la météo ou bien connaître les joies d’un millésime réussi. Il s’est aussi initié aux plaisirs de la dégustation, partie intégrante du métier. Le jeune viticulteur se souvient avoir « compris ce qu’est une odeur de beurre ou de persil dans le vin. C’est mon père qui m’a transmis tout cela, c’est un vrai passionné ».

Les atouts de la jeunesse au service du vin

Si sa vocation pour le métier de viticulteur n’a pas toujours été évidente, cet environnement a « participé à mon éducation, et m’a donné envie de m’y mettre un jour ou l’autre » explique-t-il. Cette motivation et ce dynamisme se retrouvent dans son travail et comme Nicolas Vergez nous l’explique : « les gens saluent le fait qu’il y ait des jeunes qui vont de l’avant ». Cette volonté de bien faire, le trentenaire la démontre au quotidien. Comme les vignerons de sa génération, Nicolas Vergez voyage davantage : «je me déplace plus, je suis plus ouvert au discours et à la tendance ». Il a ainsi pris en main la commercialisation des vins, se déplace auprès des cavistes et restaurants ou est présent sur des salons gastronomiques.

Une complémentarité entre père et fils

Dynamiser le métier de vigneron, sans perdre de vue les valeurs fondamentales, telle est l’équation de Nicolas Vergez. Pour cela, l‘alliance de l’énergie du fils et l’expérience du père est fondamentale. Dans leur exploitation du Château La Cassagne-Boutet, les deux hommes savent être complémentaires, notamment pour développer des styles de vin : « Il y a un bon équilibre entre nous, il sait se méfier des histoires d’apparence et moi j’y suis plus ouvert et plus sensible. Cela crée des échanges bénéfiques entre nous ». Ce goût pour la collaboration se retrouve aussi dans le travail de la vigne. La fierté de Nicolas Vergez ? « Traiter raisonnablement et dès la formation de la grappe, n’appliquer que des traitements bio », explique-t-il. Encore des décisions fortes qui se sont prises en famille.

Découvrez un peu plus Nicolas en vidéo dans Blaye Friday

Blaye côtes de bordeaux blanc, la pépite à découvrir

Alors que la réputation d’excellent rapport qualité/prix/plaisir des vins de Blaye Côtes de Bordeaux Rouge n’est plus à faire, les vins blancs de l’appellation restent un peu plus confidentiels.

Le temps est venu de découvrir ces vins particulièrement fruités, marqués par des arômes d’agrumes et une intense finesse, comme ceux produits par Christophe Terrigeol, Vigneron du Château des Matards.

Une pépite blanche sur fond rouge

Comparés aux vins rouges, les blancs occupent une plus petite superficie sur l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux. Petite mais précieuse, la production de vin blanc (10%) est une pépite choyée par des Vignerons tels que Christophe Terrigeol, dont la moitié des parcelles est dédiée au vin blanc.

« En Blaye Côtes de Bordeaux, tous les blancs que vous goûtez ont une particularité, ils sont tous intéressants », explique le Vigneron. Dans le chai de son Château des Matards, Christophe Terrigeol prend ainsi plaisir à élever un vin qu’il qualifie de : « trésor, car il bénéficie d’un climat et d’un terroir vraiment particuliers, avec des cépages qui apportent ces arômes sur le fruit aujourd’hui recherchés ».

Un terroir favorable aux arômes des vins blancs

« Le terroir de l’appellation révèle bien les blancs », souligne Christophe Terrigeol. Les terrains argilo-graveleux, où le calcaire est moins présent, donnent des vins à base de sauvignon très aromatiques. Les sols un peu plus calcaires, où le sémillon est plus à l’aise, produisent des vins tout aussi intéressants, avec des fruits frais et des notes exotiques.

Des arômes frais et généreux qui procurent « un équilibre fruit/bouche/nez avec une belle harmonie », explique Christophe Terrigeol. Le Vigneron ajoute qu’élevés en fûts de chêne, les vins blancs bénéficient de « plus de puissance et de longueur en bouche ». Gardés de quatre à six ans, ils libéreront alors le meilleur de leurs arômes.

Des accords mets et vins variés

Si certains vins blancs se gardent plusieurs années, ils peuvent bien sûr s’apprécier jeunes. Le Vigneron nous le garantit : « Dans la palette aromatique des blancs, on arrive toujours à trouver les bons arômes qui correspondent aux mets que l’on va déguster ».

Un vin de Blaye Côtes de Bordeaux Blanc, 2016 est ainsi parfait pour un apéritif, un repas à base de poissons et de fruits de mer, et pourquoi pas, pour changer, un petit crottin de chèvre frais, en fin de repas ! : « Le millésime 2016 offre des arômes de fleurs blanches avec des notes d’agrumes comme le citron ou le pamplemousse », détaille Christophe Terrigeol. Pour des fromages type comté, des plats crémeux ou plus charnus, « préférez un vin blanc passé en fût de chêne, avec deux ou trois ans d’âge », conseil de passionné !

Retrouvez ci-dessous la vidéo des vins blancs de l’appellation ! 

Les vins de Blaye Côtes de Bordeaux séduisent à l’export

La famille Dubois est présente dans le vignoble Blayais depuis plusieurs générations. Il s’agit d’une de ces nombreuses familles de vignerons qui font vivre l’appellation. Il y a un peu plus de 20 ans, Laurent Dubois est venu soutenir ses parents dans l’exploitation familiale, Le Château Les Bertrands, avec en tête l’envie de développer l’export de leurs vins en appellation Blaye Côtes de Bordeaux. Défi audacieux peut-être, mais pari gagnant certainement !

Une croissance étape par étape

« Quand je suis arrivé sur l’exploitation en 1993, mes parents avaient seulement un seul client étranger, en Belgique. Ils ne pouvaient pas être présents plus loin car ils ne parlaient pas anglais », se souvient Laurent Dubois. Le viticulteur décide alors d’étendre cette clientèle étrangère, une démarche novatrice à l’époque : « au début, on travaillait beaucoup avec les pays les plus proches : AllemagneBelgique, Suisseet Angleterre». Rapidement, à ces pays s’en ajoutent d’autres, et en 2006 l’Asie est en ligne de mire.

Aller vers la clientèle

Le contact avec les acheteurs est primordial pour le viticulteur. Le JaponSingapour, mais surtout la Chine et Hong Kong sont séduits par les vins de Blaye Côtes de Bordeaux et leur histoire, de longue date et très souvent familiale. L’investissement personnel de Laurent Dubois paye : « je vais en Chine deux fois par an, pendant au moins une semaine ». Dans ces rencontres professionnelles, le relationnel compte tout autant que le marketing : « il est fondamental de se rendre sur place pour comprendre comment les gens travaillent ». Le viticulteur espère à terme séduire les États-Unis, « un marché difficile à pénétrer ».

L’adaptation, une constante

Dans ces voyages, Laurent Dubois a ainsi appris que chaque marché a son propre fonctionnement « en Chine, on apprend d’abord à se connaître avant d’essayer de faire des affaires. Aux États-Unis, c’est vraiment un business ». Laurent Dubois souligne cependant que dans tous les cas, les notions de famille et de terroir sont importantes pour les clients. Des valeurs attachées aux vins de Blaye Côtes de Bordeaux et que ce viticulteur connaît et défend particulièrement bien !

Découvrez un peu plus Laurent Dubois dans notre web-série Blaye Friday !

Les vins de Blaye Côtes de Bordeaux rouges et blancs : quels accords ?

Sébastien Lafitte, le vigneron des vins du Château Les Graves du Champ des Chailssait apprécier ses vins avec subjectivité et … gourmandise. Rencontre et conseils de dégustation.

Au nord de l’appellation, à St Aubin de Blaye, au coeur du village, Sébastien Lafitte, bientôt 30 ans a repris depuis 2005 les rênes de l’exploitation familiale, seul pour travailler sur la propriété avec sa compagne. Sur une vingtaine d’hectares, il revendique sa polyvalence, aussi bien dans les rangs et au chai que… devant son assiette ! Qu’ils soient blancs ou rouges, Sébastien préfère déguster ses vins de Blaye Côtes de Bordeaux accompagnés de plats typiques de la région. En fonction de ses envies, mais également selon la cuvée qu’il a choisi d’apprécier, le vigneron se délecte d’associations de saveurs fines, équilibrées et intelligentes.

Les vins rouges

Les vins rouges du Château Les Graves du Champ de Chails sont plutôt souples et fruités. « Ils sont juste légèrement tanniques », précise Sébastien Lafitte. Le vigneron conseille donc, en général, de les déguster accompagnés d’une viande rouge. « L’équilibre et les arômes restent longtemps en bouche avec une entrecôte à la bordelaise par exemple », souligne-t-il. En revanche, avec des vins de Blaye Côtes de Bordeaux plus tanniques, un gibier s’accordera d’avantage.

Avec les fromages, le viticulteur préfère consommer un vin de Blaye Côtes de Bordeaux plus ancien. « Le fromage est meilleur avec un vin qui a quelques années de bouteille, bien mûri, bien ouvert, vieilli en fût de chêne pour une note légèrement boisée », assure-t-il. Mais Sébastien Lafitte confie avoir une préférence pour la dégustation des vins rouges de Blaye Côte de Bordeaux accompagnés d’un rôti de bœuf. « Si la cuisson est réussie et qu’il est bien assaisonné c’est un délice », insiste-t-il. Le vigneron accompagne sa viande rouge de champignons, de haricots verts ou de frites croustillantes. La sauce ? Madère ou sauce de pire, une spécialité locale à base de foie de cochon… Ainsi, les papilles sont respectées !

Les vins blancs

« Les vins blancs de Blaye Côtes de Bordeaux sont des vins fruités et secs. Ils s’accompagnent très bien de produits de la mer comme le poisson ou les huîtres », estime Sébastien Lafitte. Le vigneron, fin gourmet, avoue d’ailleurs un penchant pour l’association vins blancs de Blaye Côtes de Bordeaux et plateau de fruits de mer. « L’équilibre est très agréable, c’est vraiment là où les arômes de ces vins blancs s’expriment le mieux », ajoute-t-il. Mais il se suffit aussi totalement … à l’apéritif !

Si, comme Sébastien, vous souhaitez trouver l’accord mets-vins parfait pour votre cuvée préférée de Blaye Côtes de Bordeaux, rendez-vous sur notre section dédiée aux recettes ! 

Le bio, un engagement qui porte ses fruits

Patricia Geai Beunard, du Château Pouyau de Boisset, est une viticultrice convertie à l’agriculture biologique. Installée dans l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux, elle parle avec énergie de ce choix et des exigences qu’il implique.

Un engagement citoyen

Patricia Geai Beunard est une femme de conviction. Passionnée par son métier et par les vins de Blaye Côtes de Bordeaux, elle a toujours voulu produire un vin de grande qualité. À la tête du Château Pouyau du Boisset, la viticultrice s’est finalement orientée vers le bio. Avec son mari, elle a décidé de sauter le pas en 2007 et d’enclencher une conversion de ses vignes. Un choix réfléchi, en faveur de l’environnement mais aussi une décision de : « mère de famille, qui pense aux générations futures ». Les trois premières années ont été dédiées à la conversion : « durant cette période, on a dû travailler comme si on avait le label bio, on était contrôlés régulièrement ». 2010 a été l’année de l’aboutissement avec l’obtention de la certification.

Une viticulture à l’écoute de son terroir

Patricia Geai Beunard le dit : « pour passer en bio il faut être profondément à l’écoute de sa terre ». Si la viticultrice, habitante au sommet d’une colline de Berson, travaillait déjà son sol sans désherbant, il lui a fallu développer de nouvelles méthodes de travail. « Cela nous a aussi appris l’humilité », affirme Patricia Geai Beunard. « En agriculture biologique, on n’a pas le droit à l’erreur, si le champignon mildiou s’installe dans la vigne, on a très peu de chances d’obtenir une récolte », poursuit-elle. La clé est donc dans l’anticipation, la prévention et dans l’observation fine de ses vignes.

Un choix qui bénéficie à tous

Pour cette conversion, la vigneronne et son mari ont aussi pu s’appuyer sur la famille que constitue les autres viticulteurs bios de l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux, qui ont su leur prodiguer des conseils : « ils nous ont par exemple appris comment lutter contre certains parasites de la vigne. L’agriculture biologique, c’est aussi de l’échange, de l’humain ! ». Les clients ont également été ravis de cette évolution : « la qualité de notre vin n’a pas changé, et ils ont pu constater que le prix n’avait pas évolué avec le passage au bio ». Pas toujours aisée, la conversion en bio est une aventure réussie au Château Pouyau de Boisset. En regardant ses vignes, Patricia Geai Beunard a cette expression : « pour nous c’est un choix vraiment gratifiant ».

Nouveau(x) visage(s) pour blaye côtes de bordeaux

A l’occasion de Bordeaux Vinipro (nouveau salon dédié aux vins de Bordeaux et du Sud-Ouest), Blaye Côtes de Bordeaux a lancé sa nouvelle campagne de communication. Un nouveau visuel composé de portraits de nos vignerons qui met en avant ceux qui font et sont l’appellation au quotidien et marque un nouveau pas dans la stratégie de communication résolument moderne et dynamique de notre appellation.

Les vignerons, premiers ambassadeurs de l’appellation

Réalisée par Alain Benoît, photographe de renom bordelais du studio Deepix, la nouvelle campagne de communication de l’appellation fait la part belle aux vignerons qui la font vivre. « Sur l’appellation, derrière chaque grille de château, chaque bouteille, il y a un homme ou une femme qui fait le vin. Il était donc logique que les vignerons soient au cœur de la communication. Ce sont nos ambassadeurs. » précise Mickaël Rouyer, directeur de l’appellation. Ce sont donc 7 portraits souriants que l’on retrouve sur les étiquettes et qui font échos aux valeurs de l’appellation à savoir la convivialité, l’accessibilité, l’authenticité et l’audace ! « La proximité est une priorité. Avec des portraits de vignerons et une légende constituée de leurs prénoms, nous avons voulu humaniser nos vins et inviter les consommateurs à nous (re)découvrir».

« Blaye ! Notre Bordeaux » : Comme un cri du cœur, « Blaye ! » avec un point d’exclamation révèle l’attachement des vignerons à leur appellation. « Notre Bordeaux » traduit à la fois la volonté d’affirmer nos racines bordelaises tout en assumant une façon originale de valoriser le savoir-faire de nos vignerons. Enfin, ce slogan est une invitation faite à l’amateur de nos vins à partager le plaisir de la dégustation et à faire partie de la grande famille de Blaye Côtes de Bordeaux.

Une nouvelle étape dans la stratégie de communication de l’appellation

Ce nouveau support de communication s’inscrit dans une stratégie de communication aussi moderne que dynamique. Nouveau site internet, réseaux sociauxwebsérie consacrée aux vignerons…l’appellation redouble en effet d’efforts depuis plusieurs mois pour développer sa notoriété et mettre en avant ses actions auprès des professionnels et du grand public. « Cette campagne va s’adresser aussi bien à la presse généraliste qu’à la presse spécialisée. Avec cet outil de communication supplémentaire, nous allons pouvoir témoigner de la vitalité de notre appellation auprès d’une large audience et renforcer la stratégie mise en place ces derniers mois» déclare Julie Mounet Brun, chargée de communication de l’appellation.

Ouvrez l’œil, nul doute que vous retrouverez très bientôt dans la presse les visages souriants des vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux !

Vendanges 2013, place au savoir-faire des vignerons de blaye côtes de bordeaux

La période des vendanges 2013 a touché à sa fin. Il est encore trop tôt pour se prononcer sur les caractéristiques du millésime, mais une chose est sûre : tout le savoir-faire des vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux a été mis en œuvre malgré des conditions climatiques difficiles.

Une petite récolte mais de qualité

Cette année les vendanges se sont déroulées avec en moyenne deux à trois semaines de retard. Un phénomène qui a concerné la majorité du vignoble bordelais à cause d’un printemps froid et d’un mois de juin humide. Alice Riffard, responsable technique de l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux explique : « sur le blanc on a de très belles choses car on a pu vendanger quand on voulait, avec un rendement supérieur à ce qu’on espérait. Pour le rouge, le merlot a pu souffrir de la coulure [baisse du nombre de raisins par grappe, suite à une floraison perturbée par la pluie], mais on a de très beaux cabernet et des malbec intéressants, ce sont des cépages complémentaires à ne pas négliger».

Une année de « vigneron »

2013 est ce qu’on appelle « une année de vigneron », par opposition à une « année climat », le travail à la vigne et au chai fera la différence. « Cette année, on a eu les pires conditions climatiques possibles et nos vignerons ont dû redoubler d’efforts pour assurer une qualité optimale. Ce fût un travail harassant pour nos vignerons qui avaient travaillé leur vignoble depuis plusieurs années afin d’avoir une terre riche, bien drainée et en bonne santé.» explique Alice Riffard. La responsable technique poursuit : « cette année le vigneron a été très présent dans ses vignes et devra l’être tout autant au chai, épaulé par ses conseillers œnologiques, pour déguster régulièrement». 2013 est en ce sens un millésime comparable à 2007, où de très bons vins ont émergé grâce au savoir-faire des vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux.

À la machine ou à la main ?

Pour atteindre les objectifs de qualité, le tri des baies au moment des vendanges est une étape cruciale. Pour faire ce tri, certains vignerons vendangent à la main, d’autres s’appuient sur les machines. Olivier Chéty, du Château Haut Colombier, utilise les deux méthodes : « on a vendangé le blanc à la main avec des cagettes pour ne pas abîmer le raisin, car le blanc est très oxydatif, on a fait de même pour le malbec ». En fonction des cépages, la vendange à la machine peut aussi être très qualitative, comme l’explique Alice Riffard : « la machine était taboue il y a quelques années, mais elles ont beaucoup évolué. Certaines, très perfectionnées, peuvent vendanger en laissant de côté les feuilles. D’autres arrivent à trier en fonction de la maturité des raisins et ne gardent que les baies mûres. Ainsi, quand on arrive au chai, on a une vendange quasi propre ».

Pour déguster ce millésime 2013, les premiers blancs, non passés en fût, seront disponibles à partir de décembre 2013. Pour les Blaye Côtes de Bordeaux rouges, les premières bouteilles pourront être ouvertes en avril 2014. Enfin, pour les vins rouges élevés en fûts, il faudra attendre au minimum 6 mois de plus.

Comme chaque année, il faudra être patient pour déguster ce nouveau millésime, atypique, mais qui nous réservera sans nul doute de belles surprises.

En attendant, vous pouvez retrouver nos vins, vendus à prix Châteaux sur notre boutique en ligne.

Vous avez aussi la possibilité de visionner la vidéo du millésime 2012 en Blaye Côtes de Bordeaux.

Parole de vigneron !

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