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Derrière chaque vin, il y a des hommes… et des femmes ! Corinne Chevrier Loriaudaurait pu ne jamais être viticultrice. Aujourd’hui, elle ne s’imagine plus faire autre chose de sa vie que de gérer son Château Bel-Air la Royère !

Le vin comme un retour aux sources

Du vin, Corinne Chevrier Loriaud en a de doux souvenirs depuis son enfance, normal pour une fille de vigneron (de la région du Cognac en Charente) : « Je me souviens des dimanches, le midi, avec poulet-frites et une bouteille de vin de Bordeaux à table ! J’ai ainsi goûté au vin dès mes 10 ans, en famille ». Mais rien ou presque ne la prédestinait à travailler dans le vin. Elle avait embrassé une toute autre carrière : des études commerciales, pour finalement devenir … professeur en lycée agricole. « J’avais envie d’être mère de famille et d’avoir plein d’enfants, je ne pensais pas devenir vigneronne ! ». Mais les aléas de la vie l’ont amenée à acheter une propriété en Gironde, du côté de Blaye. Elle qui enfant « ne voyait que les aspects difficiles de ce métier, c’était toujours en négatif », s’est finalement laissée séduire par cette profession.

Une féminité toujours présente

Elle trouve vite sa place dans cet univers, certes masculin mais où les femmes ont toujours été présentes. « Cela fait très longtemps que les femmes travaillent dans les vignes. Il y a souvent des couples en viticulture, avec certes les hommes mis en avant, mais les femmes en font tout autant. ». Celles-ci gèrent souvent le côté administratif, la vente, un travail qui convient parfaitement à la viticultrice qui a effectué des études de commerce. Femme avant tout, elle exprime dans le chai sa touche de féminité, et se fie à son goût personnel pour arriver à un vin satisfaisant, « car il est plus facile de vendre quelque chose que l’on aime soi-même». Corinne Chevrier Loriaud reconnaît aisément l’aspect difficile de ce métier, avec ses temps calmes (« L’hiver, je suis une marmotte ! ») et ses temps où l’angoisse demeure (« du printemps jusqu’à la récolte »), mais elle ne s’imagine pas faire autre chose. Cela ne l’a d’ailleurs pas empêchée de devenir mère de quatre enfants comme elle aspirait à le devenir, preuve que les défis inhérents au métier de viticultrice ne sont pas un frein à l’expression de la féminité !

Retrouvez Corinne en vidéo (ci-dessous) et sur Blaye Friday avec une recette dédiée !

Blaye côtes de Bordeaux, l’appellation vue du ciel

Il y a des hommes qui vivent leur métier 24 heures/24. Les vignerons de l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux sont de ceux-là. Certains y ajoutent une dose d’adrénaline toute personnelle. C’est le cas d’Olivier Chéty, copropriétaire du Château Haut Colombier à Cars. Un homme passionné de ses vignes, d’ULM et de photo. Ses clichés, pris depuis son paramoteur, reflètent la beauté de ses parcelles et finalement de tout l’estuaire de la Gironde.

« Voler comme un oiseau : un rêve de gosse »

Au Château Haut Colombier, la vigne est une question de famille. « On est tombé dedans quand on était petit ! » sourit Olivier Chéty. Huit générations de viticulteurs se sont succédé sur ces coteaux argilo-calcaire, dominants l’estuaire de la Gironde. Depuis 1803, la famille Chéty produit, met en bouteilles au château et commercialise ses vins. La propriété s’étend sur 54 hectares, aux portes de l’estuaire. Des parcelles que l’on peut parcourir à pied, à cheval, mais aussi en ULM.

« J’ai commencé le parapente en 1991, j’avais 17 ans. C’était un rêve de gosse. Un ami de ma sœur m’a fait faire un baptême et j’ai adoré. »

Mais s’occuper de ses vignes est un travail très prenant et Olivier Chéty n’avait pas le temps de se rendre régulièrement à la montagne. Alors, il s’est mis au paramoteur, plus pratique. « Je décolle devant ma porte, dans les vignes. » De quoi découvrir le Blayais et l’estuaire de la Gironde avec une toute autre perspective.

« Au coucher du soleil, quand on monte à 50-100 mètres. On voit le fleuve qui grandit, grandit… Le climat particulier fait que les tableaux sont différents à chaque fois. Il suffit de couper les moteurs et les quelques minutes de vol plané deviennent magiques »

Transmettre ses valeurs de vigneron en Blaye côtes de Bordeaux

Tout comme Olivier Chéty aime faire déguster les vins de la propriété familiale, le vigneron conçoit la photographie comme un moment de partage. Une façon de faire ressentir aux autres le plaisir qu’il a de survoler le Château Haut-Colombier, situé sur l’une des plus hautes collines du Blayais. Ainsi, il apprécie de transmettre ses émotions à son frère, avec qui il travaille au quotidien. Mais pour le moment « il court plus qu’il ne vole et il a d’autres passions », sourit le vigneron. Olivier Chéty veut aussi transmettre sa passion à ses filles, encore trop jeunes pour le suivre dans les airs : « j’espère bien les emmener un jour ».

En attendant, le vigneron poursuit son engagement pour l’environnement. Il va même troquer le moteur à gasoil de son ULM contre un moteur tout électrique. Une manière pour lui d’être « en cohérence » avec l’agriculture bio, qu’il pratique sur ses parcelles depuis de nombreuses années.

S’installer pour produire des vins d’appellation Blaye Côtes de Bordeaux ? C’était l’objectif d’Odile Bazin et de son mari, tout comme celui de Marie-Pierre Dartier et de son frère. Cela fait 7 et 20 ans qu’ils ont tout quitté pour devenir Vignerons. Les uns travaillaient dans de grands groupes à Paris, les autres étaient respectivement urgentiste et militaire. Tous sont des Girondins de retour sur les terres familiales, avec une envie : travailler dans les vignes du Blayais.

Château Cailleteau-Bergeron : la reconversion « corps et âme »

1991 a été l’année de tous les changements pour Marie-Pierre Dartier. Cela faisait 10 ans qu’elle était infirmière urgentiste à Albertville puis à Blaye. Cette femme au grand cœur avait envie de revenir à la terre. Celle de ses parents au Château Cailleteau-Bergeron à Mazion. Un héritage qu’elle a décidé de prendre à bras-le-corps, avec son frère Pierre-Charles, quand ses parents ont pris leur retraite.

« Le métier d’infirmière était une véritable passion. Je ne pensais pas que j’allais revenir à la vigne. Mais un jour on se dit que s’occuper de la maladie, c’est donner beaucoup de soi. Alors après une longue réflexion, nous nous sommes lancés. J’ai choisi la vigne corps et âme. » Marie-Pierre Dartier, Vigneronne du Château Cailleteau-Bergeron.

De son côté, Pierre-Charles Dartier est devenu technicien supérieur d’œnologie en 1989. Sa sœur s’est formée au management viticole dans l’optique de reprendre l’exploitation familiale. C’est à force de patience et d’expériences que Marie-Pierre a développé son savoir-faire :

« La terre donne ce qu’elle veut. On la gère au jour le jour pour faire en sorte qu’elle soit le mieux possible, en faisant tout ce qu’il faut. Et l’âme du produit s’en ressent. Je ne changerais pour rien au monde, malgré la somme de travail. Je prends la vigne comme elle est, avec ses bons et ses moins bons côtés. » Marie-Pierre Dartier, Vigneronne du Château Cailleteau-Bergeron.

Château Terre-Blanque : le retour aux origines

Un retour facilité par le frère jumeau d’Odile, Jacques Chardat. Cet œnologue reconnu est propriétaire du Château Lacaussade Saint-Martin, à quelques pas de Terre-Blanque. Il les a conseillés, aiguillés et introduits dans le monde des Vignerons de l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux. Aujourd’hui, les jumeaux travaillent encore de façon collégiale.

« Ce n’est pas quelque chose que j’aurais pu faire à 20 ou 30 ans. Là, ça me correspond vraiment. J’ai l’impression d’être en harmonie avec la nature. C’est un terroir exceptionnel. Nous n’aurions pas changé de vie pour faire autre chose que du vin. » Odile Bazin, Vigneronne du Château Terre-Blanque.

Pour la première année, Anne Parmentier, vigneronne du Château Les Chaumes, vous propose une exposition originale à découvrir jusqu’au 18 août au sein de sa propriété : « Les Tondos des Chaumes ».

Provenant de l’italien, le tondo signifie « forme ronde » et désigne une œuvre artistique de forme circulaire, très souvent associée aux peintures allégoriques de la Renaissance.

Artistes ou amateurs, tous ont fait preuve de créativité pour proposer au grand public une exposition de qualité : Thierry Bisch, Etienne Bisch, Jofo, Xavier Jambon, Aurore Lephilipponat, Franck Espagnet, Emilie Baudrais – Babylon Mozaïc, Nathalie Azémar, David Ferreira, Pauline G, Max Mitau, René Damême, Franck Cavadore, Ozan Virgule, Espé – Châteaux Bordeaux, Manuel Cancel, Louis Barbe, Alben, Pier Régnier et Caroline Seck.

Figure locale du Blayais, Emilie Baudrais a répondu présente à l’invitation de la vigneronne pour participer à cette première édition. Spécialiste du travail de la mosaïque à Plassac, l’artiste locale souhaitait travailler le liège et la mosaïque à travers son tondo.

Quant à Franck Espagnet, connu pour ses sculptures en bois flotté, il a proposé un tondo avec un oiseau fabriqué à partir de morceaux de bois.

Pour clôturer ce bel événement, une vente aux enchères aura lieu le dimanche 18 août au Château Les Chaumes.

Entrée libre de 10h à 19h tous les jours.

Plus d’informations sur la page Facebook Les Tondos des Chaumes

Depuis 2016, le Clos de l’Echauguette, micro-vignoble niché au cœur de la Citadelle de Blaye, ouvre chaque été ses portes au public le temps d’une soirée estivale unique en présence des vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux !

Désormais incontournable, ce grand banquet estival est l’occasion de partager un moment convivial et chaleureux, entre amis ou en famille, face au magnifique estuaire de la Gironde qui offre chaque année ses plus beaux couchers de soleil !

Rendez-vous l’année prochaine pour la 5^e édition !

Depuis plus de 20 ans, nos vignerons vous donnent rendez-vous le 2e week-end d’avril pour vous faire déguster leurs vins au cœur de la Citadelle de Blaye, classée Unesco ! Devenu au fil des années l’un des événements œnotouristiques incontournables du bordelais, le Printemps des Vins de Blaye accueille jusqu’à 15 000 visiteurs le temps d’un week-end convivial et festif.

Samedi 13 et dimanche 14 avril prochains, participez à la 25e édition anniversaire du Printemps des Vins de Blaye ! 100 vignerons passionnés et passionnants ont à cœur de vous faire découvrir leur histoire, leur savoir-faire et leur passion. En famille ou entre amis, partez à la découverte des quatre salles de dégustation situées au cœur de ce site majestueux et laissez-vous surprendre par la diversité des vins de l’appellation.

Un large choix de dégustations et… d’animations

Muni du Pass Dégustation Printemps des Vins disponible en préventes à 7 € (9 € sur place), accédez à un large choix d’ateliers et animations : atelier assemblage pour créer votre cuvée personnalisée, atelier peinture au vin, cours de cuisine, course de garçons de café, démonstration de tonnellerie, balade-dégustation sur l’estuaire de la Gironde, balade en petit train, visite guidée du Clos de l’Echauguette et plus encore à découvrir !

Les réservations ont lieu sur place uniquement le jour même, dans le Couvent des Minimes.

« Réunir 100 vignerons pendant deux jours dans un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco avec des vins de qualité à découvrir, c’est la formule à la fois simple et originale du Printemps des Vins de Blaye. Notre force, c’est de proposer un programme de qualité dans un cadre unique, adapté à un public de tout âge, touristique et familial. » rappelle Mickaël Rouyer, Directeur de l’appellation.

Nouveautés 2019

Pour la première année, profitez des masterclass dégustation animées par des vignerons de l’appellation. L’occasion unique d’échanger en toute convivialité avec l’homme ou la femme qui se cache derrière chaque bouteille et de poser toutes vos questions sur l’art de la dégustation.

Faites vos jeux ! Testez vos connaissances au casino du vin et découvrez de façon ludique tous les secrets de l’appellation tout en vous initiant à la dégustation de nos vins.

Tout aussi original et innovant, The Room, le premier Escape Game installé au cœur de la Citadelle de Blaye, vous accueillera tout au long du week-end. Petits et grands, sortirez-vous dans les temps ? Pour l’occasion, une énigme œnologique vous sera proposée.

Enfin, repartez avec votre « portrait souvenir » réalisé par notre fidèle dessinateur Nol, dont les œuvres humoristiques seront exposées dans le Cloître du Couvent des Minimes.

L’événement se passe aussi sur l’eau ! La régate « La Blayaise – Printemps des Vins », organisée en partenariat avec l’association Blaye Nautique, fait son grand retour. Durant 2 jours, des voiliers aux couleurs des propriétés de l’appellation navigueront sur l’estuaire de la Gironde. Un spectacle unique à ne pas manquer !

Vin et gastronomie étant intimement liés, laissez-vous séduire par notre marché gourmand rassemblant une vingtaine de producteurs locaux et de food-trucks. Huître, fromage, charcuterie, asperge blayaise, côte de bœuf, burger, crêpe… vos papilles seront conquises !

La 25^e édition du Printemps des Vins de Blaye s’annonce riche en rencontres, dégustations, partage, convivialité et surprises ! Réservez dès maintenant votre Pass Dégustation Printemps des Vins disponible en préventes à 7 € sur notre boutique en ligne et partez à la rencontre de 100 vignerons ! #PDVBlaye

Plus d’informations : www.printemps-des-vins.com

Les samedi 8 et dimanche 9 avril derniers, 80 Vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux se retrouvaient comme chaque année dans l’emblématique Citadelle de Blaye pour LE rendez-vous incontournable de l’appellation, le Printemps des Vins. Avec plus de 15 000 visiteurs, et sous un soleil radieux, l’évènement a une nouvelle fois ravi petits et grands.

« Le Printemps des Vins est à l’image de l’appellation et de nos Vignerons : accessible, familial et audacieux ! C’est cet état d’esprit de partage et de convivialité qui plaît aux visiteurs. Nous sentons que l’évènement est de plus en plus attendu par un public qui ne cesse de s’élargir. Nous avons eu beaucoup de bordelais, des visiteurs de toute la France mais aussi beaucoup de touristes anglo-saxons. » déclare Mickaël Rouyer, Directeur de l’appellation.

Les visiteurs, de jeunes curieux ou des familles, sont toujours enchantés et désireux de rencontrer l’homme ou la femme qui se cache derrière chaque vin. Autre facteur clef de succès de la manifestation, la quinzaine d’animationsproposées en parallèle des dégustations. Nouveau cette année, l’atelier créatif recyclage a suscité un vif intérêt. Chaque participant a pu laisser libre cours à son imagination pour recycler les bouchons en liège en objets de décoration. Autre nouveauté, le spectacle offert par le club des Rouleurs de Barriques a soulevé l’enthousiasme des visiteurs.

Sans oublier les incontournables tels que les ateliers assemblage, les cours de cuisine ou de dégustation, les balades en bateau ou en calèche, le petit-train, les démonstrations de labour à cheval, les visites de la Citadelle et le studio Photocall qui contribuent à faire de ce week-end un rendez-vous œnologique pédagogique et ludique.

L’incontournable croisière-dégustation du dimanche au départ de Bordeaux, animée par un formateur de l’Ecole du Vin de Bordeaux, a également rencontré un franc succès avec une centaine de plaisanciers à bord qui ont pu profiter de conditions météorologiques très agréables.

Une édition 2017 riche en découvertes, en partages et en rencontres qui confirme le succès de ce rendez-vous œnotouristique annuel. Rendez-vous l’année prochaine les samedi 7 et dimanche 8 avril 2018 !